Interview de Kévin Richard, expert référencement Google

Le prochain Je dis Web sur le thème « Méthodes avancées de référencement naturel » aura lieu jeudi 2 février à partir de 18h45. Nous avons posé quelques questions à Kévin Richard, conférencier de cette soirée :

 Peux-tu te présenter, toi, ta société et ton parcours professionnel ?

 Je suis Kévin RICHARD, 26 ans, spécialisé dans l’automatisation web et tout ce que cela implique : SEO, nettoyage de e-réputation salement touchée, etc…
Je travaille principalement sur les cas extrêmes, ces derniers étant plus rémunérateurs.

Au niveau professionnel, j’ai commencé en auto-entrepreneur, puis j’ai créé ma SARL il y a tout juste 1 an.

Qu’est ce qui t’a amené à t’intéresser au référencement dit ‘black hat’ ?

Quand on doit occuper coûte que coûte les premières places sur Google, soit parce que la survie d’une société en dépend, soit parce que des personnes ont été calomniées et qu’il n’y a strictement rien à faire d’un point de vue juridique, le black hat est la seule solution. Le référencement black hat, c’est comme rouler à 250 km/h au volant d’une voiture de course sur l’autoroute, en évitant les radars fixes. Certains font des go-fast, d’autres transportent des organes pour des greffes, d’autres enfin font ça uniquement pour le plaisir : il existe une infinité de raisons de ne pas respecter le « code de la route Google », la seule différence avec la réalité, c’est qu’on ne fait pas prendre de risques aux autres sur internet, mais seulement à soi-même.

Y a t-il selon toi des types de sites web ou des secteurs d’activités, par exemple en e-commerce, plus concernés ou plus adaptés que d’autres à cette approche ?

Dans certains domaines, c’est purement du luxe : par exemple, j’atteindrai mes positions en 2 semaines, en dépensant 50€ et en y passant 3h de temps en mode black hat, alors qu’en white hat, ça mettra 6 mois, je dépenserai entre 1500 et 3000€ et j’y passerai une semaine de travail. Je caricature mais on est parfois dans ces ordres de grandeur.

Dans d’autres domaines, c’est une condition sine qua non. Essayez de vous positionner sur « casino en ligne », « achat de viagra » ou « forex » en référencement purement white hat, je vous souhaite bon courage ! (attention, les casinos en ligne non agréés ARJEL et la vente de viagra sans passer par une pharmacie sont strictement interdits en France).

Existe t-il des techniques ‘black hat’ simples ou faut-il passer par un expert ?

Le référencement est un jeu à somme nulle : il n’y a que 10 places sur la première page, et parfois plusieurs dizaines de concurrents veulent y apparaître. Cela signifie donc que si je gagne, vous perdez, et vice versa. Donc plus une technique est connue et appliquée par le plus grand nombre, moins elle est efficace. Ensuite tout dépend de ce qu’on désigne par « black hat », car entre le pur white (pure optimisation onsite seulement) et le black (tout est permis), il y a tout un monde.

Il existe néanmoins des techniques simples à appliquer, comme le content spinning, qui consiste à créer des centaines de textes similaires à partir d’un seul texte de base. S’il est bien fait, il est indétectable.

Aurais-tu une anedocte à nous raconter sur ton expérience de référencement ‘black hat’ ?

Une technique marrante pour prendre de l’avance sur son référencement, c’est de racheter des sites déjà existants, ou bien de récupérer des domaines non-renouvelés. J’ai par exemple racheté récemment casuffitcommeca.fr, site anciennement créé par Jean-Luc Mélenchon qu’il a oublié de renouveler. Au départ, je voulais le transformer en site d’affiliation « forex », juste pour le lulz. Mais finalement je ne l’ai pas fait, par manque de temps.

Plus près de chez nous, j’ai failli racheter la-motte-servolex.com, mais un anglo-saxon branché « casino en ligne » a posé plus sur la table que moi, je l’ai donc laissé partir avec. Je réserve les meilleures anecdotes pour le jour de la conférence 😉

Où peut-on te suivre sur Internet ?

Je lance également un séminaire de formation en techniques extrêmes de référencement, d’ici fin mars 2012, en compagnie d’un ami à moi, vous trouverez plus d’infos sur www.seohighlevel.com

Merci Kevin et rendez-vous le 2 février !

Vous voulez en savoir plus ? Inscrivez-vous et participez à la soirée Je dis Web !

6 réflexions sur « Interview de Kévin Richard, expert référencement Google »

  1. Bonjour futur ninja, pas de formation particulière, un bac+5 généraliste et surtout de longues nuits blanches de test, etc..

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