#agilitateurEs : outils de rétrospective

La rencontre de février était placée sous la thématique de la rétrospective et de ses outils. C’est à Technolac, à la pause méridienne que les agilitateurEs se sont réunis pour partager leurs expériences sur ce type bien particulier de réunion.

Rétrospective, qu’est-ce que c’est ?

C’est Olivier Kuntz, notre scrum master certifié, et oui rien que ça, qui propose une définition.

C’est une réunion périodique où l’on revient sur ce qu’on a fait, les points forts pour capitaliser et les points faibles pour corriger et s’améliorer.

À la fin d’une réunion de rétrospective, un plan d’action doit être mis en place à réaliser si possible pour la prochaine « rétro ».

Quelques règles sont à noter pour le bon déroulement de cette réunion :

  • ne pas viser les personnes
  • être bienveillant
  • être constructif
  • accepter la critique
  • participation de tous

Quels outils ?

L’inclusion

Avant de commencer « pour de vrai » la réunion de rétrospective il est préconisé de faire un tour d’inclusion, permettant à tous les participants de se mettre dedans. Il existe différentes méthodes, lancer de balle entre les participants avec le nom des personnes, moral météo, …

Le sablier

Un sablier passe d’un participant à l’autre, de façon non linéaire, permettant à chacun de s’exprimer. Si une personne ne souhaite pas prendre la parole, elle pose le sablier devant elle et le groupe attend que son temps soit écoulé.

Cette méthode permet de laisser la place à tous, si quelqu’un ne s’exprime pas il le choisit consciemment.

La mise à la place de l’autre

Chaque participant écrit deux éléments positifs sur des post-it verts et deux négatifs sur deux rouges. Les rouges sont passés à droite et les verts à gauche. Suis ensuite un premier tour de table ou chacun lit un post-it et tente d’interpréter ce que son voisin a voulu dire et pourquoi. Autant de tour de table sont faits qu’il y a de post-it. Pour les éléments négatifs on essaye de trouver des solutions au fur et à mesure.

Cette méthode permet à chacun de se mettre à la place de l’autre.

La fleur de lotus

Une grille de 9 cases est tracée, le groupe pose un post-it par case, représentant chacun un problème. On obtient une « fleur » avec 9 points. L’équipe choisie ensuite quel problème elle souhaite traiter. Le point choisi est ensuite placé au centre d’une nouvelle fleur que l’équipe complète par des causes. De la même manière que précédemment une cause est sélectionnée et placé au centre d’une nouvelle fleur pour cette fois ci trouver des solutions. Dans l’idéal la cause sélectionnée doit être la plus profonde.
Il est possible pour la première étape de placer au centre de la fleur une question à résoudre.

Cette méthode permet de traiter plus en profondeur une question, problématique et de déterminer les causes et de trouver les solutions.

Le speed boat

Un bateau est dessiné représentant l’équipe et à droite une ile, représentant l’objectif. On ajoute du vent (ce qui nous pousse), des voiles (nos forces), des ancres (ce qui nous retient), des rochers ou requins (ce qui peux nous arrêter). Chaque participant propose des post-it sur ces quatre éléments afin de définir, forces et faiblesses, opportunités et risques. Il est également possible de faire travailler l’équipe sur les objectifs en lui demandant de mettre des post-it sur l’ile.

Cette méthode permet de faire un SWOT de façon beaucoup plus ludique.

Le jeu de l’oie

Une grande feuille avec le jeu imprimé sur la table, chacun prend en charge l’animation de l’étape situé en face de lui, en commençant par le numéro 1.

Cette méthode ne nécessite pas d’animateur.

La vie d’un projet

Une ligne du temps est tracée et chaque participant peut l’enrichir avec des post-it représentant les grandes étapes, les points marquant, les soucis rencontrés.

Cette méthode permet de revenir sur un projet et à l’équipe d’exprimer son ressenti et son vécu.

Le parking

Les actions qui ne sont pas traités au fils des rétros ne doivent pas pour autant être oubliées. Elles peuvent être mises dans un « parking » qui fera ultérieurement l’objet d’une rétrospective parking où l’on reviendra sur ces actions, sont-elles encore nécessaire ou pas, et lesquelles met on dans notre plan d’action.

Cette méthode permet de ne pas laisser aux oubliettes des points soulevés lors des précédentes réunions.

Le dot voting

Chaque participant dispose de 5 gommettes à répartir comme ils le souhaitent. Il est possible de mettre tous les points sur le même sujet si celui-ci nous tient à cœur. La / les actions avec le plus de points sont choisies. Un « référent » peut être nommé par action avec une équipe de personnes volontaire.

Cette méthode permet de choisir simplement les actions à mener en fonctions des désirs de chacun.

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